SOEURS DE SAINT JOSEPH de TARBES

Notre histoire
L’Esprit de Dieu souffle où il veut…
En 1841, il passe sur Cantaous, hameau du plateau de Lannemezan, inspirant simultanément à six jeunes filles du village de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Marie Dupuy, Dominiquette Barrère, Blandine Barrère, Jeanne Duffo, Eulalie Barrère et Marie Barrère, dépourvues d’instruction, vont se former chez les Filles de la Croix à Ozon.







Elles reviennent cependant très vite à Cantaous, puisque les paroissiens du hameau, appuyés par le curé, ont projeté de leur construire un couvent. Les six fondatrices participent avec les gens du village aux travaux.
L’abbé Bazerque leur laissera son presbytère le temps des travaux. Pendant sept ou huit mois les jeunes filles partagent leur vie entre l’église, le chantier et leur foyer. Elles franchissent le seuil du presbytère le 14 août 1843 inaugurant ainsi la vie en communauté en qualité de novices.
Ces six jeunes filles étaient :
Blandine Barrère, Dominiquette Barrère, Eulalie Barrère, Marie Barrère, Jeanne Duffo, Marie Dupuy. Une septième jeune fille d’Escala, Jeanne-Marie Barrère, s’est jointe aux fondatrices.
La Congrégation fête traditionnellement sa fondation le 15 août.
Ces jeunes filles rêvaient d’une vie contemplative et cloîtrée. Mais les habitants de Cantaous les sollicitent pour créer une école, et, peu après, pour prendre soin des malades du village. Ainsi le désir fondateur d’être pour Dieu se traduit-il dès le début par la disponibilité aux appels du milieu.


Le grain qui meurt porte du fruit…
Trois ans et demi après la fondation, quatre fondatrices ont donné leur vie jusqu’au bout. Ce qui n’empêche pas la congrégation de se développer, bien au contraire ! Les fondations se multiplient, en Bigorre et dans les départements voisins, tandis que les sœurs bénéficient de l’aide des missionnaires de Garaison. Mgr Laurence veille sur la congrégation, d’abord comme vicaire général puis comme évêque: il lui donnera ses premières Constitutions et son nom: “Sœurs de Saint-Joseph de Tarbes“.
Enracinée profondément dans la terre pyrénéenne de ses origines, la congrégation a pu laisser l’Esprit l’entraîner vers des terres lointaines. De Cantaous les Sœurs sont parties pour l’Inde (1882), l’Equateur (1887), le Venezuela (1889), le Pérou (1892), le Colombie (1897). Aujourd’hui, Tarbes et Cantaous sont des noms “connus” dans 14 pays, là où quelques 717 Sœurs de Saint-Joseph continuent l’aventure missionnaire des six jeunes filles de Cantaous. Aventure missionnaire toujours en cours…